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Date de création : 20.08.2006
Dernière mise à jour : 07.01.2012
20 articles


Des mots

Publié le 18/01/2007 à 12:00 par secondevie
Episodique. La cadence à laquelle je lui parle. Trois à quatre fois par an. En coup de vent. Comme ça. Ca va? oui? cool moi aussi.

Et à chaque fois c'est le même effet. Le cœur palpite et un grand sourire quand je vois son nom apparaître. Et un seul mot résonne au creux de ma tête. Des mots. Ses mots. Tes mots.

Tes mots qui me font vibrer le cœur et l'esprit. Tes mots qui me font vivre milles vies insensées et qui pourtant se ressemblent toutes. Des gens qui se croisent. Sans jamais vraiment s'arrêter. Un peu comme nous en quelque sorte. Mais peut-être trouve tu ça simpliste. Car les histoires que tu déroules sont bien plus intenses, bien plus passionnées. Et la notre est éphémère et ne tient qu'à quelques mots. Bien peu pour toi...

Tes mots qui coulent sur la page comme dans mes veines. Et les prononcer à voix haute pour le sentir passer sur ma langue. Comme une douceur. Pour le sentir caresser le creux de l’oreille. Comme un murmure. J'ai appris à connaître ta façon d'écrire et j'anticipe parfois ce que tu pourrais dire. Mais souvent encore, tu me surprends.

Ca te fait quoi de savoir que tu es un meurtrier de masse? à tuer ainsi toutes les ingénues de 20 ans? A nous laisser toutes chancelantes, les joues roses, les yeux brillants, le sourire timide comme si nous partagions un secret? Comme si tu t'adressais directement à nous. Mais de nous, tu es bien loin… Tu me l'as dit un jour. Y'a que les gamines qui te courent après. Peut-être bien parce qu'on a toujours cette fichue part de romantisme qui s'évapore ou qui se fait plus timide avec l'âge.

Tu parles d'amour avec simplicité pourtant. Mais tes histoires sont loin de l'être. Au fur et à mesure se sont toujours les mêmes histoires qui reviennent. Des personnes qui s'étreignent sans jamais se retenir. Comme des mirages qu'on sert contre soi. Mais non. Ils ne font jamais que s'évaporer. Finir, disparaître, il faut se séparer. alors que nous, nous et notre romantisme exacerbé, nous et nos rêves shootés aux comptes de fées, on aimerait bien voir une fin heureuse pour changer. Ou personne ne se sépare. Ou personne ne se déchire, ou la passion n'est pas morte. Pas encore. Non, pas encore... On y croit nous. On y croit jusqu'à la dernière ligne, jusqu'au moment où on découvre que non. c'est pas encore pour cette fois le Happy End...

Un jour peut-être j’assisterais à une de tes pièces. Cachée au fond de la salle. Sans un bruit. Juste pour entendre tes mots résonner en vrai. Et me les murmurer à moi-même pour les avoir trop lus. Partant avant la fin du spectacle, pour espérer une autre fin.

Commentaires (1)

Pascal le 12/10/2008

A l'ombre des pétales, et à l'ombre des coeurs,
Sans connaître le soleil, ignorant le bonheur,
Sans être regardée, ou écoutée, elle rampe.
Parcours sa vie sans heurs près des fleurs, qu'elle hante.
Sans jamais attirer car ayant rien pour plaire
Sa beauté en effet est faite de guenilles,
Et personne ne la voit ni l'entend. La chenille,
Ou qu'elle soit est toujours un être solitaire.
Un être insignifiant, invisible aux vivants,
Un petit rien du tout, un petit ver de terre
Un bout d'humanité qui passe tranquillement
Sans jamais déranger le monde qui s'indiffère.
J'ai été cette chenille depuis le premier jour
J'ai tenté sans succès d'oublier mon amour
Pour toi qui m'a brûlé, et consumé mes ailes
D'Icare trop vite, trop tôt. J'ai si peu vu le ciel…
Je n'ai jamais pu vivre sans sentir le parfum
Qui exhalait de toi. Il me fallait dès le matin
Te voir, te toucher et sentir ta présence
Pour espérer toucher du doigt ta quintessence.
Sans jamais que tu saches, pour devenir ton ombre
Pour n'être qu'avec toi et personne d'autre au monde
Je voulais que tu sois mon unique univers
Tu étais mon printemps, mon été, mon hiver,
Mon automne parfois. Tu étais La clef de voûte
De toute mon existence et sans l'ombre d'un doute.
Je vivais pour te voir, pour être près de toi.
Sans que j'y réfléchisse sans que je sache pourquoi.
Depuis mes nuits fébriles, cent fois je t'ai écrit
Je t'avouais enfin, dans mes élans lyriques,
Tout mon amour pour toi, toutes joies, toute ma vie
Tu savais tout de moi, dans mes rêves chimériques..
Les ombres de la nuit dissipaient mes angoisses
J'errais la plume légère dans le bonheur fugace….
L'aurore assassine, les faisait toutes renaître.
A l'aube le phœnix assassinait son maître.
Alors j'ai renoncé, abandonné :Te dire ?
Pourquoi te dire ? ça ne pouvait t'être que pire,
Jamais je n'ai osé, j'aimais c'était hardi
Et pourquoi risquer de tout perdre pourquoi ? tant pis
Ensuite est arrivé,
ce que je redoutais…
J'ai vu luir dans tes yeux quand tu le regardais,
Un petit peu des miens quand je te contemplais
Comment aurais-je pu devenir le nuage
Qui serait apparu dans ton ciel, était-ce sage ?
C'était mon meilleur ami
A part moi,qui mieux que lui ?
Fut-il pour mon malheur
Je voulais ton bonheur…
Ce ne sont plus les journées, mais les très longues Nuits
qui sont devenues pénibles, ma plume était morose,
Mais capitale pour moi car c'était dans ma prose
Que je trouvais la force, de dépasser l'ennui
De survivre sans toi,
de le voir avec toi.
L'amour qui me rongeait devenait un obstacle
Je devenais jaloux, il fallait que je parte
Loin de vous. Pour ne pas tout gâcher et haïr
Ceux que j'aimais le plus, j'ai préféré m'enfuir
Les chenilles un beau jour deviennent des papillons,
Quittent leurs oripeaux, alors j'ai tenu bon
Et j'ai compris enfin que pour ma délivrance
Il fallait que mon corps laisse place à l'absence
La chenille a fini de traîner sa misère
La chrysalide éclose je ne suis pas amer,
Ce jour que j'ai choisi pour que débute ma vie
Est un jour de bonheur est votre jour aussi
Ne pleure pas,je te dédie mon jour de joie
Mon dernier jour de papillon sera pour toi,
Je vole, loin d'un corps qui m'a trop fait souffrir
Et j'apprends désormais la notion du plaisir.
Je suis un papillon et je déploie mes ailes
Je suis un papillon je m'envole vers le ciel
le bonheur éphémère n'a vraiment pas de prix
Il n'est pas limité, au contraire infini.
Je m'efface de cette terre
Pour un monde meilleur
Et je laisse mon coeur
Dont tu fus locataire
J'ai oublié ma vie avant la chrysalide
Et puisse que mon amour , te serve encore de guide
Qu'il vous protège tout deux. Je m'envole dans le vent.
Et ils vécurent heureux….et eurent beaucoup d'enfants....


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